Excellence, Monsieur le Ministre de l’Hydraulique, de l’Assainissement et de l’Environnement ; Président de la réunion ministérielle de la CCRS ; Mesdames et Messieurs les membres du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie et du Gouvernement de la République du Niger ; Madame la Représentante Résidente du Programme des Nations Unies pour le Développement ; Madame la Représentante Résidente du Programme Alimentaire Mondial ; Monsieur le Gouverneur de la région de Niamey ; Mesdames et Messieurs les Représentants des missions diplomatiques et Organisations internationales ; Chers Experts des pays membres et des organisations partenaires ; Mesdames et Messieurs, distingués participants ; Je voudrais à l’entame de mon propos remercier les plus hautes autorités de la République du Niger pour toutes les facilités offertes à la faveur de la bonne organisation de cette rencontre. Aussi, qu’il me soit permis de remercier tous nos partenaires dont les appuis à l’organisation de cette rencontre ont été significatifs, notamment le Programme des Nations unies pour le Développement (PNUD) et la Banque africaine de Développement (BAD). Je voudrais également remercier les points focaux de nos pays membres ainsi que les experts de nos institutions partenaires pour leur participation remarquable à la présente rencontre qui consacre la 8e réunion du Groupe de Travail Conjoint depuis l’enclenchement de l’opérationnalisation de notre Commission en 2017 et la 1ère avec l’avènement de son Secrétariat Exécutif, mis en place en février 2023. Cette large participation des hôtes attendus, enregistrée à cette occasion et cela comme de coutume depuis le début de l’enclenchement de l’opérationnalisation de notre Commission, témoigne avec suffisance le solide attachement dont elle bénéficie de la part de l’ensemble de ses parties prenantes. Mesdames, Messieurs, distingués invités, Faudrait-il opportunément rappeler que la CCRS est une institution inter étatique ayant comme mandat de promouvoir et de coordonner la mise en œuvre des initiatives et actions de résilience devant permettre d’apporter des réponses durables aux effets des changements climatiques et autres défis subséquents dans la région du Sahel. Aussi, s’appuyant sur les orientations de ses instances politiques de gouvernance, son Secrétariat Exécutif, l’organe principal dont le siège est basé au Niger, assure sa conduite opérationnelle. A ce titre, le Secrétariat Exécutif de la CCRS bénéficie de l’appui d’une série de dispositifs mis en place au niveau technique et stratégique. Il s’appuie ainsi au niveau technique sur l’accompagnement du Groupe de Travail Conjoint des experts de ses pays et de ses déclinaisons nationales notamment, les Groupes de Travail Nationaux (GTN). Au niveau stratégique, des cadres de concertation sont aussi définies avec les différentes parties prenantes notamment, les Partenaires techniques et financiers, le secteur privé, les Organisations de la société civile ainsi que des collectivités de la région du Sahel dans la conduite de l’agenda du plaidoyer et de la diplomatie climatique. L’ensemble de ces instruments ont été identifiés comme indiqués afin d’assurer un fonctionnement cohérent et durable permettant à l’institution de mener à bien son mandat. Dans cette dynamique, il me plait de souligner qu’après vingt mois de sa mise en place lors de la 2e conférence des chefs d’Etat et de Gouvernement tenue le 17 Février 2023 à Addis Abeba et en dépit d’un contexte régional et international difficile qui a prévalu, le Secrétariat Exécutif de la CCRS se réjouit-il des résultats significatifs enregistrés dans le cadre de la mise en œuvre de sa feuille de route et cela, tant au niveau stratégique qu’opérationnel. Ainsi au niveau stratégique, sans être exhaustif, pourrait-on évoquer l’aboutissement du processus de signature de son Accord de siège ainsi que de la ratification de ses instruments juridiques par la République du Niger, dont nous saluons une fois de plus l’engagement soutenu et le leadership affirmé dans le cadre de l’opérationnalisation de notre Commission. Il est d’autant plus important de relever que cet engagement exemplaire du Niger opportunément plus marqué avec l’avènement du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), illustre avec suffisance l’attachement de ses plus hautes autorités aux instruments stratégiques de la coopération régionale. Qu’il me soit ainsi permis d’adresser, au nom de l’ensemble des parties prenantes, la profonde gratitude de la CCRS au Gouvernement du Niger avec à sa tête, SE le General Abdouramane Tiani, Président du CNSP, Chef de l’Etat pour la volonté politique affichée, et cela en dépit du contexte national, difficile ayant marqué la période consécutive à l’avènement de son Secrétariat Exécutif. Mesdames, Messieurs, Chers experts Au même chapitre des résultats enregistrés au cours de la première année, il y a lieu de souligner la conduite par le Secrétariat Exécutif d’un plaidoyer soutenu à travers des consultations engagées avec de nombreux partenaires de la région du Sahel. Ce plaidoyer a ainsi permis à la CCRS, la prise en compte dynamique de son agenda dans les différents cadres de coopération tant au niveau bilatéral que multilatéral. Outre l’agenda diplomatique et stratégique, faudrait-il préciser que ce plaidoyer a permis aussi d’être capitalisé à la faveur de l’opérationnalisation du Fonds climat pour la résilience du Sahel (FCS). Relativement à l’agenda de ce Fonds, il me plait de souligner, la réalisation d’une série d’activités prioritaires notamment des consultations et rencontres bilatérales ainsi que des études stratégiques. Au rang de ces activités, pourrait-on relever, la ratification de la convention de ce fonds par le Niger et la notification au Secrétariat Exécutif de la CCRS de la mise à disposition d’un local pour le siège et d’un logement pour son futur Directeur à Abuja par la République Fédérale du Nigeria. Les démarches sont également en cours avec les autorités compétentes nigérianes pour le règlement des autres diligences en lien à la signature de l’Accord de siège de ce Fonds avec la CCRS. Parmi ces diligences, faudrait-il notifier celles à l’instar des autres pays membres à savoir, la ratification des instruments juridiques et la concrétisation de ses engagements financiers. S’agissant des études stratégiques en lien à l’agenda du Fonds Climat pour la résilience du Sahel, le processus de la réalisation d’une facilité devant contribuer à la mobilisation des ressources en prélude à son opérationnalisation sera bientôt bouclé. Il me plait à cet égard de